Toutes les femmes en ont entendu parler. Et tous les hommes aussi. Je veux parler du mystérieux point G, dont l'existence n'a jamais vraiment été prouvée scientifiquement… Réalité ou fiction ?

Ces quelques lignes apporteront à votre couple une aide pour découvrir le cas échéant le point G et pour approfondir votre expérience amoureuse.

Avant de commencer

Clitoridienne ou vaginale ?

A la recherche du point G

Une fois localisé...

Un plaisir intense

Orgasmes multiples

Positions pour exciter le point G

Quelques femmes le découvrent seules (en utilisant parfois un objet recourbé à la place du majeur, la position accroupie semble la plus efficace); ajoutons que des femmes font parfois l'expérience de plusieurs points G qu'elles localisent aussi au fond du vagin.

D'autres peuvent discuter durant des heures des incroyables orgasmes obtenus grâce à la stimulation du point G. Clairement, l'existence du point G est une chose très personnelle qui varie d'une femme à une autre.

Et, même si vous êtes sceptique, il faut quand même essayer de le trouver : on n'est jamais à l'abri d'une bonne surprise !

Avant de commencer

Il faut que votre partenaire ait une totale confiance en vous et qu'elle puisse s'abandonner aux caresses que vous allez lui donner avec tout l'amour et la tendresse dont vous êtes capable. Elle vous le rendra au centuple.

Aménagez votre emploi du temps pour ne pas être dérangé et dégagez-vous de toute obligation pendant environ deux heures. Les indications de votre partenaire seront pour vous une aide des plus précieuses.

De votre côté, vous devez vous consacrer entièrement à son plaisir, les femmes sont très sensibles à un amant attentionné. Elle pourra à la fin de la pratique se consacrer au vôtre.

Ce n'est surtout pas un acte médical. Si vous sentez de sa part des réticences, remettez ces exercices à plus tard en l'encourageant à les reprendre par la suite. Cela peut prendre un peu de temps mais le résultat sera à la mesure de votre patience.

Clitoridienne ou vaginale ?

A la recherche du point G

Avant de partir à la recherche du point G, il est important de savoir exactement ce que vous êtes en train d'essayer de localiser. Le point G est un petit groupe de terminaisons nerveuses situé non loin de l'urètre de la femme, à peu près au milieu de la paroi frontale du vagin.

Le meilleur moyen de le trouver est de courber le doigt vers le haut et de l'insérer dans le vagin. La plupart des femmes affirment qu'une fois que le doigt est posé sur le point G, elles savent immédiatement que c'est le bon endroit. La raison en est que la stimulation du point G entraîne une sensation très intense et inimitable.

Commencez à explorer l'intérieur de son sexe. La zone que vous recherchez est située à l'intérieur du vagin, derrière l'os pubien, au niveau du clitoris et sur la paroi antérieure du vagin (très facile à localiser dès les premiers signes d'excitation, après l'orgasme, elle devient très sensible) et se présente comme un bouton un peu en relief légèrement rugueux, dont l'aspect est semblable à une langue de chat ou encore à une peau d'orange...

Vous allez rechercher ensuite un petit renflement de la taille d'un petit pois ou un peu plus large situé sur cette partie rugueuse ou un peu au dessus, à une distance comprise entre 2,5 et 7,5 cm vers l'intérieur, il peut même être excentré.

Les jeux de doigts, ainsi que la pénétration par l'arrière (comme à quatre pattes), constituent les meilleurs moyens de parvenir à le stimuler.

Une fois localisé...

Une fois découverte, le partenaire de la femme voudra continuer à exciter la zone.

Quand votre amie vous précisera l'endroit exact, appuyez doucement mais fermement sur ce point avec la pulpe de votre doigt. Augmentez progressivement la pression qui peut être assez forte. Vous pouvez plaquer la paume de votre seconde main sur son pubis, juste au dessus de l'os - l'épine du pubis - pour mieux le presser.

Soyez toujours très attentif au plaisir que vous lui donnez, restez toujours très délicat et progressif dans cette exploration. Maintenez bien le niveau de son excitation en revenant éventuellement aux caresses clitoridiennes et vulvaires. Le but est d'amener l'excitation de la zone externe vers la zone interne.

Appuyez le doigt doucement et d'une façon rythmée sur la zone G, vous jugerez du résultat et modifierez le rythme et le pression. Cette caresse demande beaucoup de doigté, l'homme peut accélérer ou ralentir, augmenter ou réduire la pression, s'arrêter et recommencer la stimulation, et partager à la seconde près les réactions de sa partenaire.

On peut aussi arriver à exciter ce point par des mouvements latéraux ou circulaires mais les pressions cadencées et lentes sont mieux adaptées que des frictions.

Ne quittez pas votre amie du regard, souriez-lui tendrement et soyez attentif à ses réactions car cette exploration doit se faire dans une grande intimité pour les deux partenaires. Ses indications seront pour vous une information importante. Elle doit se faire progressivement, très certainement en plusieurs séances, surtout si votre amie n'a pas l'habitude de vous offrir son intimité et de vous confier les sensations qu'elle éprouve. Vous pouvez ajourner cette exploration en revenant aux caresses de sa vulve et de son clitoris jusqu'à ce qu'elle parvienne à l'orgasme.

Vous pouvez vous éloigner un peu de cette zone pour l'explorer et poursuivre vos pressions en cadence. Ces dernières pourront être plus appuyées, tout dépendra de ses réactions. Il s'agit de localiser un point inconnu du corps qui n'a jamais été où peu sollicité.

L'orgasme qui en résulte est très différent de l'orgasme clitoridien. Vous comprendrez à ses réactions intenses, une contraction du corps accompagné d'une sorte de décharge nerveuse qui n'est cependant pas un orgasme, que vous avez trouvé son point G. Il est possible que la femme 'éjacule' un peu de liquide clair à ce moment, ce qui est tout à fait normal !

La femme et l'homme peuvent considérer la quête du point G comme une espèce d'aventure.

La femme ne doit pas hésiter à utiliser sa voix : si quelque chose lui plaît, elle doit le faire savoir à son partenaire ! L'approche du point G est une question de pratique : plus vous stimulerez la zone, plus vous aurez de chance de le trouver. Il faudra plusieurs autres séances pour améliorer sa sensibilité. Ne croyez pas le retrouver exactement au même endroit à chaque nouvelle séance, les sensations évoluent.

Lorsque le niveau d'excitation sera suffisant, vous pourrez pénétrer votre partenaire et poursuivre l'excitation avec votre pénis (elle vous le demandera d'ailleurs). Avec l'habitude et de la patience, votre partenaire parviendra à l'orgasme vaginal, mais cela peut prendre un certain temps, chaque femme a son propre rythme que l'on doit respecter, ne soyez donc pas trop dans une attente.

Orgasmes multiples

Comme chez l'homme, l'orgasme clitoridien est suivi d'une phase réfractaire (enfin, pas tout le temps), c'est à dire que toute excitation du clitoris sera irritante pour la femme.

L'orgasme vaginal ne connaît pas cette phase et peut une femme faire l'expérience de plusieurs orgasmes de ce type à des intervalles de temps rapprochés. C'est une raison de plus pour l'homme d'apprendre le contrôle de l'éjaculation.

Il ne faut cependant pas que l'orgasme et sa multiplicité soit une obsession, il arrive même parfois que des femmes se sentent obligées de simuler un deuxième orgasme sous la pression de leur partenaire ou qu'un mari consulte un sexologue car ayant lu que le record était de plusieurs dizaines en rafale, il s'inquiétait que sa femme ne dépasse pas le cap des deux orgasmes.

Les meilleures positions pour exciter le point G sont celles qui permettent un bon contact du pénis avec la face antérieure du vagin.

La position du missionnaire peut donner de bons résultats avec certains aménagements : l'homme est agenouillé jambes écartées, fessiers au sol et pénètre la femme allongée sur le dos les jambes repliées; elle appuie avec ses doigts sur son ventre, juste au dessus de son pubis pour presser de l'extérieur le point G contre le pénis pour continuer à percevoir les sensations à ce niveau. Cette position peut être utilisée à l'instant où l'homme pénètre la femme pour obtenir une continuité avec les caresses manuelles mais elle permettra difficilement à votre partenaire de parvenir à l'orgasme car elle limite la mobilité.

On adoptera de préférence la position d'Andromaque (qui peut aussi se pratiquer l'homme assis/avachi sur un divan, fessiers raidis pour une meilleure érection, la femme l'enjambant à genoux et lui faisant face).

Dans cette position, elle a l'initiative du mouvement et peut continuer toute à son aise son apprentissage; l'homme est assez passif et lui offre son érection qu'elle utilise selon son propre rythme pour exciter son point G par divers mouvements du bassin en une danse des plus érotiques. Cette situation peut déplaire à l'homme s'il n'y est pas préparé car il n'a pas une grande liberté de mouvements, il pourra éprouver la sensation d'être « utilisé » pendant qu'elle cherche à augmenter son excitation ; avec l'habitude, il éprouvera beaucoup de plaisir à offrir son sexe à sa partenaire et à la voir si bien s'en servir.

Le pénis présente alors la meilleure inclinaison pour percuter le point G, l'homme peut lui parler tendrement et l'encourager, ce qui ne manquera pas de l'exciter davantage ; si elle sait être à l'écoute de son corps et s'abandonner, la femme parvient alors assez rapidement à l'orgasme. Notons que dans cette position, le clitoris n'est pas stimulé.

Deux mouvements extrêmement voluptueux pour la femme les favorisent, elle doit s'allonger sur le dos, jambes repliées, l'homme au dessus d'elle :

*Le tire-bouchon (cork screw) : à l'aide du bassin, faites effectuer des mouvements spiralés à votre pénis à l'intérieur du vagin, autour du col de l'utérus. L'idéal est de plaquer votre pubis sur celui de votre partenaire pour prendre appui, à condition que la taille de votre sexe s'y prête ; très excitant pour la femme - son sexe produira une onde incontrôlable - mais également pour l'homme;

*Le battant de cloche : au lieu de tourner, effectuez des mouvements de cisaillement ( et non de va-et-vient ) en appuyant la base de votre pénis sur l'os du pubis de votre partenaire. Le gland va stimuler le col de l'utérus et frapper alternativement sur les parois du fond du vagin d'avant en arrière comme un battant de cloche.